Avec une chaleur annoncée pas moindre qu’à Carcassonne, du 12 au 21 août, très peu de licenciés du Club (et même de l’Aude !) avait fait le déplacement, à seulement une centaine de kilomètres plus au Nord, dans la Préfecture du Tarn.
Dans le tournoi Accession Emerick Lafortune termine avec une perf raisonnable à 2159, la 3ème de la ligue d’Occitanie, pour un retour au jeu après 3 années de hautes études.
Notre GMI Eric Prié a perdu une centaine de points Elo depuis l’apparition sidérante du Covid.
Ceci, paradoxalement, lui a permis de participer (et de gagner) deux opens -2400 à Narbonne-Plage à la Pentecôte et Fabrègues(34) début juillet. Alors, allait-il poursuivre sur sa lancée de Castelnau-Montratier(46-voir partie du mois) et maintenir son statut de favori dans le tournoi des +50 ans ou bien céder à la pression des ans, lui qui est plus proche dorénavant de la catégorie Vétéran ?
La grille américaine se passe de commentaires : 2 petites Nulles dans les 2 dernières rondes et c’est le titre avec un point d’avance !
De bonne augure pour le Ch-Monde +50 ans prévu en novembre de retour à Assise en Italie après 2 ans d’interruption COVID. Dans une catégorie rajeunie de 5 ans, ce sera toutefois dur de faire mieux que sa deuxième place ex-aequo, médaille de bronze au départage, acquise en 2017 à Acqui Terme, toujours en Italie…mais il dit qu’au pays de Dante, avec son coach 5 étoiles, tout est possible
Comme un autre clin d’œil de l’histoire, le dernier carré du National, en nouvelle formule Coupe regroupait 4 jeunes GMI qu’Eric aura plus qu’occasionnellement entrainés. C’est Jules Moussard qui s’extrait du lot, pour la 1ère fois, devant Etienne Bacrot (8 titres de champion de France, le record) , Laurent Fressinet(3 fois) et Mathieu Cornette (une fois).
Mais cette rupture, censée faire baisser le taux de parties nulles et favoriser l’inclusion de nouveaux prétendants par rapport au traditionnel tournoi toutes rondes ( 15 rondes-16 joueurs jusqu’en 1998 comme à Labège-31 en 1995 remporté par…Eric 😉 ; Puis 11 rondes de 1999 à 2015 avec une journée de repos ; et 9 rondes seulement depuis) a surtout vu des qualifications arrachées au départage, puisqu’il faut bien un vainqueur, jusqu’en blitz et même en Armageddon (système « Roulette russe », en une partie ultrarapide, sans aller-retour, où les Blancs ont une minute de plus mais doivent absolument gagner) pour le titre cette année.